Les Depenses D'Un Service Hospitalier Sont De Deux Types

Les Dépenses D’Un Service Hospitalier Sont De Deux Types

Ainsi que le fait remarquer Sophie Idrac, Directrice Générale de la Fédération Hospitalière de France, dans un article intitulé “Performance et maîtrise des dépenses hospitalières” publié dans la revue “Acteurs de santé” en 2018 : “Les dépenses hospitalières publiques comme privées se répartissent entre dépenses de fonctionnement, regroupant essentiellement les dépenses de personnel et de biens et services, et dépenses d’investissement donnant lieu à des constructions neuves ou à des acquisitions de matériels lourds ou d’immeubles.”. Ce que l’article appelle “dépenses de fonctionnement” sont donc “dépenses courantes”, et ce que l’article appelle “dépenses d’investissement” sont donc “dépenses en capital”, selon le lexique économique classique.

Dépenses Courantes

Les dépenses courantes concernent principalement les dépenses de personnel et les achats de biens et de services courants, et constituent donc une dépense renouvelable, qui peut être ajustée en fonction des besoins immédiats. Parmi les dépenses courantes figurent notamment :

• Les salaires et les cotisations sociales ;
• Les médicaments, prothèses et fournitures médicales ;
• Les fluides (eau, électricité, chauffage) ;
• La maintenance et le nettoyage des locaux ;
• Les transports médicaux ;
• L’informatique…

Les dépenses de personnel

Il s’agit du premier poste de dépenses des hôpitaux, représentant environ 60 % du budget. Les salaires des médecins et du personnel paramédical constituent la majeure partie de cette dépense. Les dépenses de personnel ont augmenté de manière significative ces dernières années, en raison notamment du vieillissement de la population et de l’augmentation du nombre de pathologies chroniques.

Les achats de biens et de services courants

Ces achats représentent environ 20 % du budget des hôpitaux. Il s’agit notamment des médicaments, des prothèses, des fournitures médicales, des fluides (eau, électricité, chauffage), de la maintenance et du nettoyage des locaux, des transports médicaux, de l’informatique, etc.

Dépenses en Capital

Les dépenses en capital concernent les investissements dans les nouveaux équipements et infrastructures, ainsi que les acquisitions de terrains et de bâtiments. Les dépenses en capital sont une dépense non renouvelable, qui ne peut être ajustée qu’à moyen ou à long terme. Parmi les dépenses en capital figurent notamment :

• La construction et la rénovation de locaux hospitaliers ;
• L’acquisition de nouveaux équipements médicaux (échographes, scanners, IRM…) ;
• L’acquisition de véhicules de secours ;
• L’achat de terrains et de bâtiments…

La construction et la rénovation de locaux hospitaliers

Ces dépenses sont nécessaires pour maintenir les hôpitaux aux normes de sécurité et d’hygiène en vigueur. Elles permettent également d’améliorer l’accueil des patients et de leur offrir des conditions de séjour plus confortables.

L'acquisition de nouveaux équipements médicaux

Ces dépenses sont nécessaires pour permettre aux hôpitaux de proposer des soins de qualité aux patients. Elles permettent également de réduire les délais d’attente pour les examens et les interventions chirurgicales.

Problèmes Liés Aux Dépenses Hospitalières

Les dépenses hospitalières constituent un enjeu majeur pour les pouvoirs publics. En effet, ces dépenses pèsent de plus en plus sur les budgets de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Pour tenter de maîtriser ces dépenses, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs mesures, telles que :

• La tarification à l’activité (T2A) : ce système de financement des hôpitaux a été mis en place en 2004. Il consiste à rémunérer les hôpitaux en fonction du nombre et de la complexité des actes qu’ils réalisent.
• Le plan Hôpital 2012 : ce plan, lancé en 2007, vise à moderniser les hôpitaux et à améliorer leur efficacité. Il prévoit notamment la construction de nouveaux hôpitaux et la rénovation des hôpitaux existants.
• Le pacte de responsabilité et de solidarité : ce pacte, signé en 2012, prévoit un effort financier de 15 milliards d’euros de la part des hôpitaux sur la période 2013-2017.

Ces mesures ont permis de ralentir la progression des dépenses hospitalières. Cependant, ces dépenses restent élevées et constituent un défi majeur pour les pouvoirs publics.

Conclusion

Les dépenses d’un service hospitalier sont de deux types : les dépenses courantes et les dépenses en capital. Les dépenses courantes concernent principalement les dépenses de personnel et les achats de biens et de services courants, tandis que les dépenses en capital concernent les investissements dans les nouveaux équipements et infrastructures. Les dépenses hospitalières constituent un enjeu majeur pour les pouvoirs publics, car elles pèsent de plus en plus sur les budgets de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Pour tenter de maîtriser ces dépenses, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs mesures, telles que la tarification à l’activité (T2A), le plan Hôpital 2012 et le pacte de responsabilité et de solidarité.

Les Depenses D’Un Service Hospitalier Sont De Deux Types

Dépenses courantes et dépenses en capital.

• Dépenses de personnel.
• Achats de biens et services courants.
• Investissements dans les équipements et infrastructures.
• Acquisitions de terrains et de bâtiments.

Enjeu majeur pour les pouvoirs publics.

Dépenses de personnel.

Les dépenses de personnel constituent le premier poste de dépenses des hôpitaux, représentant environ 60 % du budget. Ces dépenses comprennent les salaires et les cotisations sociales des médecins, des infirmiers, des aides-soignants et de l’ensemble du personnel administratif et technique.

• Hausse des dépenses de personnel.

  Les dépenses de personnel ont augmenté de manière significative ces dernières années, en raison notamment du vieillissement de la population et de l’augmentation du nombre de pathologies chroniques. Ces facteurs ont entraîné une augmentation de la demande de soins, ce qui a conduit à une augmentation des effectifs hospitaliers.

• Inégalités salariales.

  Les salaires des médecins hospitaliers sont particulièrement élevés, ce qui contribue à la hausse des dépenses de personnel. En 2020, le salaire annuel moyen d’un médecin hospitalier était de 106 000 euros, contre 47 000 euros pour un infirmier et 24 000 euros pour un aide-soignant.

• Difficultés de recrutement.

  Les hôpitaux ont de plus en plus de difficultés à recruter du personnel, en particulier des médecins et des infirmiers. Cela est dû à plusieurs facteurs, tels que la baisse de l’attractivité des métiers de la santé, les conditions de travail difficiles et les faibles salaires.

Les dépenses de personnel constituent un enjeu majeur pour les hôpitaux. Ces dépenses pèsent lourdement sur les budgets des hôpitaux et limitent leur capacité à investir dans de nouveaux équipements et infrastructures.

Achats de biens et services courants.

Les achats de biens et de services courants représentent environ 20 % du budget des hôpitaux. Ces achats comprennent notamment les médicaments, les prothèses, les fournitures médicales, les fluides (eau, électricité, chauffage), la maintenance et le nettoyage des locaux, les transports médicaux, l’informatique, etc.

• Hausse des coûts des médicaments.

  Les coûts des médicaments ont augmenté de manière significative ces dernières années, en raison notamment de l’arrivée de nouveaux médicaments innovants, mais coûteux. Cette hausse des coûts pèse lourdement sur les budgets des hôpitaux.

• Dépendance aux fournisseurs.

  Les hôpitaux sont souvent dépendants de quelques fournisseurs pour l’achat de biens et de services courants. Cela peut entraîner une hausse des prix, car les hôpitaux ont peu de marge de manœuvre pour négocier les prix.

• Gestion des stocks.

  Les hôpitaux doivent gérer soigneusement leurs stocks de biens et de services courants. En effet, un stock trop important peut entraîner des pertes financières, tandis qu’un stock trop faible peut entraîner des ruptures de stock et des retards dans la prise en charge des patients.

Les achats de biens et de services courants constituent un enjeu majeur pour les hôpitaux. Ces achats représentent une part importante du budget des hôpitaux et peuvent avoir un impact sur la qualité des soins prodigués aux patients.

Investissements dans les équipements et infrastructures.

Les investissements dans les équipements et infrastructures représentent une part importante des dépenses en capital des hôpitaux. Ces investissements sont nécessaires pour maintenir les hôpitaux aux normes de sécurité et d’hygiène en vigueur, pour améliorer la qualité des soins prodigués aux patients et pour réduire les coûts de fonctionnement des hôpitaux.

Parmi les investissements dans les équipements et infrastructures, on peut citer :

• La construction et la rénovation de locaux hospitaliers.
• L’acquisition de nouveaux équipements médicaux (échographes, scanners, IRM…)
• L’acquisition de véhicules de secours.
• L’achat de terrains et de bâtiments.

Ces investissements sont souvent financés par l’État, les collectivités locales ou les dons de particuliers et d’entreprises. Cependant, les hôpitaux doivent également dégager des ressources propres pour financer ces investissements. Cela peut être fait en augmentant les tarifs des soins ou en réduisant les coûts de fonctionnement.

Les investissements dans les équipements et infrastructures sont essentiels pour garantir la qualité des soins prodigués aux patients. Ces investissements permettent aux hôpitaux de disposer des équipements et des locaux nécessaires pour prendre en charge les patients dans de bonnes conditions. Ils permettent également aux hôpitaux de réduire leurs coûts de fonctionnement, ce qui leur permet de dégager des ressources pour d’autres dépenses, telles que les dépenses de personnel ou les achats de biens et de services courants.

Acquisitions de terrains et de bâtiments.

Les acquisitions de terrains et de bâtiments représentent une part importante des dépenses en capital des hôpitaux. Ces acquisitions sont nécessaires pour permettre aux hôpitaux de se développer et de s’adapter aux besoins croissants de la population.

• Construction de nouveaux hôpitaux.

  Les acquisitions de terrains et de bâtiments permettent aux hôpitaux de construire de nouveaux hôpitaux, ce qui permet d’augmenter la capacité d’accueil des patients et d’offrir de nouveaux services.

• Rénovation des hôpitaux existants.

  Les acquisitions de terrains et de bâtiments permettent également aux hôpitaux de rénover les hôpitaux existants, ce qui permet d’améliorer les conditions d’accueil des patients et du personnel.

• Création de pôles de santé.

  Les acquisitions de terrains et de bâtiments permettent également aux hôpitaux de créer des pôles de santé, qui regroupent plusieurs établissements de santé sur un même site. Cela permet d’améliorer la coordination des soins et de faciliter l’accès aux soins pour les patients.

Les acquisitions de terrains et de bâtiments sont essentielles pour permettre aux hôpitaux de se développer et de s’adapter aux besoins croissants de la population. Ces acquisitions permettent aux hôpitaux d’offrir de nouveaux services, d’améliorer les conditions d’accueil des patients et du personnel, et de créer des pôles de santé qui facilitent l’accès aux soins pour les patients.