Les Types De Comique Dans L’Acte Iii Du Bourgeois
L’acte III du Bourgeois gentilhomme est une véritable mine d’or en matière de comique. Molière y déploie tous ses talents pour faire rire le public, en utilisant une variété de techniques comiques.
Le Comique De Caractère
Le comique de caractère est l’un des principaux ressorts comiques de l’acte III. Molière y met en scène une galerie de personnages hauts en couleur, dont les défauts et les travers sont exploités à des fins comiques.
Le personnage principal, M. Jourdain, est un bourgeois vaniteux et naïf qui se laisse facilement berner par les flatteurs et les charlatans. Ses mésaventures sont une source constante de rire pour le public.
D’autres personnages contribuent également au comique de caractère, comme le maître de musique Lully, qui est un personnage bouffon et ridicule, ou encore le maître de danse, qui est un personnage hautain et prétentieux.
Le Comique De Situation
Le comique de situation est également très présent dans l’acte III. Molière y crée des situations cocasses et absurdes qui font rire le public.
L’une des scènes les plus célèbres de l’acte III est celle de la cérémonie turque. M. Jourdain, qui rêve de devenir noble, se fait circoncire par un faux mufti. Cette scène est à la fois drôle et grotesque, et elle met en évidence la folie de M. Jourdain.
Une autre scène comique est celle du repas. M. Jourdain invite ses amis à un grand dîner, mais le repas est un désastre. Les plats sont immangeables, et les invités se moquent ouvertement de M. Jourdain.
Le Comique De Langage
Le comique de langage est également utilisé par Molière dans l’acte III. Il y a de nombreux jeux de mots, des quiproquos et des malentendus qui font rire le public.
Par exemple, M. Jourdain confond le mot “musique” avec le mot “muscade”. Il dit également qu’il veut “faire des satires”, alors qu’il veut en fait dire “faire des compliments”.
Ces jeux de langage contribuent à créer une atmosphère légère et joyeuse, et ils font rire le public.
Le Comique De Geste
Enfin, le comique de geste est également présent dans l’acte III. Molière y met en scène des personnages qui se livrent à des gestes drôles et exagérés.
Par exemple, M. Jourdain se déhanche de manière ridicule lorsqu’il danse. Il se fait également gifler par sa femme, ce qui provoque l’hilarité du public.
Ces gestes comiques contribuent à créer une atmosphère de farce et de bouffonnerie, et ils font rire le public.
Problèmes Liés Au Comique Dans L’Acte Iii Du Bourgeois Gentilhomme
Bien que le comique de l’acte III du Bourgeois gentilhomme soit indéniable, il soulève également quelques problèmes.
L’un des problèmes est que le comique est parfois un peu trop appuyé. Les personnages sont parfois si caricaturaux qu’ils en deviennent invraisemblables.
Un autre problème est que le comique est parfois un peu trop répétitif. Certaines scènes, comme celle de la cérémonie turque, sont un peu trop longues et finissent par lasser le public.
Solutions Aux Problèmes Liés Au Comique Dans L’Acte Iii Du Bourgeois Gentilhomme
Il existe plusieurs solutions pour résoudre les problèmes liés au comique dans l’acte III du Bourgeois gentilhomme.
L’une des solutions est de réduire un peu l’exagération des personnages. Cela les rendrait plus crédibles et plus attachants.
Une autre solution est de varier un peu plus les types de comique. Au lieu de se concentrer uniquement sur le comique de caractère et de situation, Molière pourrait également utiliser davantage le comique de langage et de geste.
Enfin, Molière pourrait également raccourcir certaines scènes un peu trop longues. Cela rendrait l’acte III plus rythmé et plus agréable à regarder.
Conclusion
L’acte III du Bourgeois gentilhomme est une véritable mine d’or en matière de comique. Molière y déploie tous ses talents pour faire rire le public, en utilisant une variété de techniques comiques.
Cependant, le comique de l’acte III soulève également quelques problèmes, comme le fait qu’il soit parfois un peu trop appuyé et répétitif.
Il existe cependant des solutions pour résoudre ces problèmes, comme réduire un peu l’exagération des personnages, varier un peu plus les types de comique et raccourcir certaines scènes un peu trop longues.
En suivant ces conseils, Molière aurait pu rendre l’acte III du Bourgeois gentilhomme encore plus drôle et plus agréable à regarder.
Les Types De Comique Dans L’Acte Iii Du Bourgeois
Points importants :
- Comique de caractère, situation, langage et geste
Ces quatre types de comique sont utilisés par Molière pour faire rire le public dans l’acte III du Bourgeois gentilhomme.
Comique de caractère, situation, langage et geste
Voici une explication détaillée de chacun de ces types de comique, avec des exemples tirés de l’acte III du Bourgeois gentilhomme :
Comique de caractère
Le comique de caractère est l’un des principaux ressorts comiques de l’acte III. Molière y met en scène une galerie de personnages hauts en couleur, dont les défauts et les travers sont exploités à des fins comiques.
Le personnage principal, M. Jourdain, est un bourgeois vaniteux et naïf qui se laisse facilement berner par les flatteurs et les charlatans. Ses mésaventures sont une source constante de rire pour le public.
D’autres personnages contribuent également au comique de caractère, comme le maître de musique Lully, qui est un personnage bouffon et ridicule, ou encore le maître de danse, qui est un personnage hautain et prétentieux.
Comique de situation
Le comique de situation est également très présent dans l’acte III. Molière y crée des situations cocasses et absurdes qui font rire le public.
L’une des scènes les plus célèbres de l’acte III est celle de la cérémonie turque. M. Jourdain, qui rêve de devenir noble, se fait circoncire par un faux mufti. Cette scène est à la fois drôle et grotesque, et elle met en évidence la folie de M. Jourdain.
Une autre scène comique est celle du repas. M. Jourdain invite ses amis à un grand dîner, mais le repas est un désastre. Les plats sont immangeables, et les invités se moquent ouvertement de M. Jourdain.
Comique de langage
Le comique de langage est également utilisé par Molière dans l’acte III. Il y a de nombreux jeux de mots, des quiproquos et des malentendus qui font rire le public.
Par exemple, M. Jourdain confond le mot “musique” avec le mot “muscade”. Il dit également qu’il veut “faire des satires”, alors qu’il veut en fait dire “faire des compliments”.
Ces jeux de langage contribuent à créer une atmosphère légère et joyeuse, et ils font rire le public.
Comique de geste
Enfin, le comique de geste est également présent dans l’acte III. Molière y met en scène des personnages qui se livrent à des gestes drôles et exagérés.
Par exemple, M. Jourdain se déhanche de manière ridicule lorsqu’il danse. Il se fait également gifler par sa femme, ce qui provoque l’hilarité du public.
Ces gestes comiques contribuent à créer une atmosphère de farce et de bouffonnerie, et ils font rire le public.
